Ménisectomie
Les lésions méniscales (fissures ou déchirures du ménisque) ne sont pas toujours suturables. En effet il existe différents critères pour déterminer si la lésion est suturable (type de lésion, localisation, âge du patient, délai entre la survenue et la chirurgie).
Lorsque les critères prédisent un taux d’échec de la suture trop élevé alors il est décidé d’une ménisectomie partielle c’est à dire d’une ablation du morceau de ménisque lésé.
La chirurgie s’effectuera en ambulatoire sous arthroscopie. Les suites nécessiteront des séances de rééducation chez un kinésithérapeute.
La convalescence pour ce type de chirurgie varie mais est en général autour de 4 semaines en fonction de la lésion.
Principales causes
Les lésions méniscales sont très fréquentes et représentent un des motifs de consultation les plus fréquents en orthopédie.
On différentie les lésions méniscales par leur cause : lésions post traumatiques aigües et lésions dégénératives chroniques.
Les lésions dégénératives chroniques ne sont pas des lésions accessibles à une suture.
Elles sont donc secondaires à une usure du ménisque et ne surviennent qu’après un certain âge.
En effet le ménisque se comporte comme un « amortisseur » entre le fémur et le tibia et est composé à 80% d’eau.
En vieillisant où à l’occasion de microtraumatismes répétés ce fibrocartilage perd de son hydratation et peut devenir douloureux en se fissurant.
Cette dégénérescence méniscale ne peut être suturée, on ne peut proposer, dans certains cas qu’une ablation du fragment de ménisque usé.
Quand la ménisectomie doit être envisagée ?
Les critères d’une lésion méniscale accessible à une ménisectomie sont les suivants :
- Des douleurs évoluant depuis plus de 6 mois en lien avec une lésion du ménisque (dans le cas de blocages ou de languette visible sur une IRM ce délai peut être raccourci).
- Un échec de traitement médical bien conduit comportant au moins une infiltration.
- Absence d’arthrose évoluée au niveau du genou
L’intervention consiste à explorer l’ensemble du genou sous arthroscopie (caméra) afin de faire un bilan globale de l’ensemble des éléménts anatomiques (ligaments, cartilages,…) puis à se porter spécifiquement sur le ménisque atteint pour enlever la portion usée du ménisque.
L’objectif est donc de réséquer les fragments abimés en laissant les portions méniscales saines afin d’être le moins agressif possible (ménisectomie partielle).
Les différentes étapes de l'intervention
Notre prise en charge de la ménisectomie s’étend de la consultation pré-opératoire à la consultation de suivi post-opératoire, en passant par la chirurgie.
Existe-t-il des risques de complication ?
La principale complication de la ménisectomie est d’obtenir un soulagement incomplet ou insuffisant. En effet la ménisectomie partielle même en enlevant la partie « malade » du ménisque ne peut traiter les autres lésions éventuellement associées dans le genou notamment les lésions cartilagineuses. C’est pourquoi des traitements complémentaires peuvent être prescrits comme par exemples des infiltrations.
Un autre risque sur le long terme est de favoriser l’arthrose. En effet la perte d’une partie d’un ménisque peut accélérer un processus arthrosique préexistant ou provoquer à distance une perte de cartilage. C’est pourquoi lorsque le problème prédominant chez un patient est l’arthrose et qu’une lésion méniscale dégénérative est associée il faut éviter au maximum la ménisectomie.
Le risque infectieux existe comme dans toutes les chirurgies, mais il est limité par la réalisation du geste sous arthroscopie (lavage du genou pendant toute l’intervention) : qui aboutit à un risque infectieux minime.
Le risque de phlébite est couvert par la prise d’une anticoagulation préventive les premiers jours post opératoire et la reprise de la marche immédiatement.
La survenue d’un volumineux hématome peut nécessiter de manière exceptionnel une ponction du genou en consultation.
Questions fréquentes sur la ménisectomie
Voici une sélection des questions fréquemment posées par les patients des docteurs Frison et Casabianca lors de leurs consultations pré-opératoires en vue d’une ménisectomie à Paris.
Doit-on se faire opérer d'une fissure méniscale dégénérative si celle-ci est non douloureuse ?
Non, la découverte d’une lésion dégénérative chronique sur une IRM ne signifie pas qu’il faille opérer. Seule la douleur ressentie sur une période suffisamment longue et résistante à un traitement médical complet peut éventuellement conduire à une ménisectomie.
Quand peut-on marcher après une ménisectomie ?
L’appui est donné immédiatement après la chirurgie, il s’agit d’un appui soulagé pendant les 2 premières semaines.
La mobilité du genou est libre, aucune limitation des amplitudes articulaires n’est demandée en flexion comme en extension.
Quels sports puis-je faire après une ménisectomie ?
Il n’y a pas de sport interdit. Une reprise de l’activité physique est possible après le dixième jour et pour la plupart des sports au bout d’un mois.
Il faut cependant privilégier les sports peu traumatisants pour les genoux. En effet le genou ayant fait une lésion méniscale est plus à risque de refaire une nouvelle lésion méniscale.
Les sports à privilégier sont les sports sans impacts (vélo, natation…) ou la flexion maximale est limitée.
L'intervention en bref
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